Discovering South Morocco
Zagora- desert Maroc, Location de Dromadaire
Randonnées pédéstres et chamelières dans la vallée du Draa et le désert.
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Pour vos connaissances

La vallée du Draa
Elle est située au sud-est marocain vers le 30ème parallèle, traversée en son milieu par le méridien 6°C ouest, la vallée du Draa moyen s’allonge sur plus de 200km, couvrant plus de 23000 km2 elle est bordée au nord par le Djebel Saghro, à l’est par la remontée nord du Djebel Baní, au sud par le hamada du Draa et à l’ouest par le massif de l’Anti-Atlas. Elle s’inscrit dans l’étage bioclimatique saharien, la pluviométrie est très faible. La température moyenne est de 23°C avec des amplitudes journalières et saisonnières très importantes. La topographie régionale se compartimente en vallées, montagnes, pleines et plateaux désertiques. Les vallées sont exploitées à des fins agraires et les montagnes, pleines et plateaux désertiques sont exploités à des fins pastorales par des éleveurs nomades et sédentaires. 
L’oasis du Draa se compose de six grandes palmeraies qui doivent leur existence à l’oued Draa qui les fertilise et les unifie : Mezguita, Tinzouline, Ternata, Fezwata, Lakiste et M’Hamid ;la largeur moyenne et de 300 m.
La population de la vallée du Draa est estimée en 2002 à 300 milles habitants et  elle est composée de Harratines, de Chorfas, de Mrabtines, d’Imazighen et d’Arabes descendus des tribus Maâkil.
L’habitat traditionnel de la vallée du Draa (Ksar, Kasbah et Agaudim) est  l’œuvre d’une société harmonieuse. Il doit son existence à la cohérence économique, sociale et culturelle des palmeraies. Son organisation et des techniques utilisées pour sa construction sont le produit du  génie oasien. L’habitat traditionnel constitue le principal héritage des civilisations sahariennes et traduit l’organisation socio-économique locale. Le Ksar demeure indiscutablement le type de construction le plus répondu, avec les Kasbah et les Agoudims.
                                     (Ex lib. Trésors et Merveilles de la vallée du Draa) 
                                   

 Les nomades 
Durant le paléolithique et le mésolithique l’humanité a vécu à l’état nomade, au néolithique elle commence à devenir semi-nomade et à se sédentariser. Aujourd’hui encore le nomadisme reste la forme la plus adaptée de vie en zones arides et désolées car il s’agit d’un ajustement  aux conditions du milieu. La vie nomade est tout à fait le contraire de la divagation des gens : l’organisation et la prévoyance sont primordiales. L’habitat mobile, le faible nombre d’objets  de vie quotidienne, le nombre et la nature des animaux dans le troupeau, la nourriture et bien d’autres choses sont régis par la connaissance importante des règles de gestion en fonction des lieux et des saisons.
Dans la vallée du Draa la population nomade est soit arabe  qui exercent depuis fort longtemps l’élevage chamelier (dromadaires) et chevrier avec occasionnellement une orientation vers le commerce transsaharien. Et  soit berbères qui comme les autres sont des éleveurs de dromadaire, chèvres et moutons.
Dans la vallée du Draa, la population nomade est arabe et berbère. Les arabes exercent depuis fort longtemps l’élevage chamelier (dromadaires) et chevrier avec occasionnellement une orientation vers le commerce transsaharien.  Les berbères sont aussi des éleveurs de dromadaires, de chèvres et de moutons. 
Les hommes travaillent dur pour subvenir aux besoins de leurs familles, ils explorent le désert à la recherche des pâturages, gardent le troupeau (en générale de dromadaire), marchent au souk (marché hebdomadaire) pour vendre une petite partie du troupeau et se ravitailler. Le travail des femmes n’est pas moins lourd que celui des hommes et même les enfants sont fortement mis  à contribution ; elles assurent les taches quotidiennes qu’elles partagent avec les enfants : chercher loin du bois, de l’eau, piler la nourriture, préparer les repas, traire les chèvres et les brebis, s’occuper de petits élevages, tisser et coudre la tente et quelques fois garder le troupeau tout en travaillant la laine pour tisser les couvertures.
La source principale de revenu des nomades est l’élevage et récemment les années de sécheresse  ont amenées de nombreuses familles à se sédentariser. De plus la  scolarisation des enfants a été rendue obligatoire.

Les Gravures rupestres 
La vallée du Draa moyen se distingue par ses multiples aires de l’art rupestres peint et gravé.
Sur les 300 sites rupestres marocains, le Draa Moyen en renferme une trentaine, éparpillés sur l’ensemble du territoire et plus particulièrement au niveau des zones  de Tazarine, de Tinzouline, Tamgroute, Mird et Tagounite. Les gravures sont développées aux débouchés des cours d’eau temporaires ou sur les versants des collines. Les roches de grès et de quartzite constituent le fond idéal pour leur développement. Les techniques utilisées sont le piquetage et le polissage.
Les gravures identifiées dans la vallée du Draa couvrent des périodes à la fois longues et anciennes .Elles concernent plus de quatre millénaires. Les gravures qui illustrent des représentations variées (faune sauvage et domestique) et des scènes diverses (chasse, élevage et guerre..) constituent une diversité culturelle et chronologique. Des inscriptions libyco-berbères et arabes sont rencontrées aussi par endroit.

Le site de Jorf Elkhil : situé à 22km à l’ouest de l’agglomération d’Ouled Slimane, il est le premier site rencontré sur la rive droite du Draa. Il englobe plus de 109 gravures piquetées d’une manière peu profonde sur 51 dalles gréseuses. Les figures datent de la période libyco-berbères et présentent des cavaliers, des bijoux, des fibules et des bracelets.
Le site de Foum Chena : Situé à 7km à l’ouest de Tinzouline, il abrite l’un d plus grands site rupestre de la vallée du Draa sur plus de 1100m, il englobe la plus grande concentration d’inscriptions libyco-berbères du Maroc. Les figures sont essentiellement piquetées sur des falaises dominant la rive gauche de l’oued foum chena. Outre les représentations humaines, notamment des cavaliers, de félins, d’autruches, de scorpions, de cercles, de javelots, de lances, de boucliers ronds et certains signes abstraits ou encore non identifiés. Plusieurs dalles gravées offrent des informations capitales sur la vie de l’homme : Le déroulement des scènes de combat, les armes utilisées, les procédés de la chasse notamment aux félidés, le type de l’élevage exercé, les animaux domestiqués notamment la chèvre, le chameau et le cheval. La richesse du site témoigne de son occupation massive vers la fin du premier millénaire av. J.-C, en dépit de l’hostilité du milieu naturel. Les populations vivaient da la chasse et de l’élevage, en société guerrière bien organisée, comme en témoigne des armes de guerre représentées ici. L’importance des dalles portant des inscriptions de la maturité et de la civilisation des populations fréquentant ce site.
Le site de l’Assif Ouigane : Les gravures montrent des équidés, des caprins, des camelins, des félins, des quadruples, quelques figures géométriques et des cavaliers souvent non armés. Des inscriptions libyco-berbères marquent 3 dalles ; étonnantes ici, des écritures arabes Kofi figurent sur le support rocheux de la rive gauche de l’oued (5 dalles). Les figures sont assez uniformes et rappellent les sites de Foum Chena et de Jorf Elkhil.
Le site de Lbatha Lbaîda : Situé à 2km du village d’Ouled Youb, les gravures rupestres de ce site se voient au débauchés de la chaâba sur la rive gauche, sous forme de 3 concentrations principales. Les motifs expriment des cavaliers, des représentations humaines et des caprins. On y voit aussi quelques fibules et poignards. Le site se distingue par l’existence d’une dizaine  de gravures piquetées présentant divers animaux (éléphants, bovidés, antilopes) et des signes abstraits. Egalement originale, l’image de démentions exagérées, d’un cavalier portant un long javelot à l’attaque d’un piétant.
Le site de Tibasksoutine : Situé à 5km au nord-est de Tamgroute, le site rupestre de Tibasksoutine constitue un point d’interaction des techniques développées dans les différentes régions, notamment Tazarine, Tidri et Mirde. Il englobe une centaine de dalles gravées éparpillées sur plus de dix endroits  différents. La technique adoptée est dominée par le polissage : le piquetage est concentré essentiellement au nord-est de la colline principale. Toutefois on note l’existence de quelques gravures qui marient le piquetage au polissage. La faune sauvage est bien représentée : on en trouve des gazelles, des bubales, des chevaux, des équidés, une autruche. Des représentations humaines sont rencontrées également par endroits.
Le site de Ben Slmane : Le site s’allonge sur plusieurs kilomètres du versant sud de la partie orientale du djebel Ben Slmane. Les gravures sont éparpillées par endroits. Elles présentent des styles des périodes différentes ; à l’extrême Est un éléphant identique aux gravures polies rencontrées dans la région d’Ait Ouazik : au centre, les représentations d’instruments de chasse, de cavalier et quelques signes solaires. Les styles différents : le polissage prédomine à l’Est alors le piquetage set majoritaire au centre et à l’Ouest.
                                                                                                          (Ex Lib. Trésors et merveilles de la vallée du draa)

Le Dromadaire 
« De l’époque romaine semble dater l’introduction du chameau ou plutôt du dromadaire au Maghreb. La multiplication de cet animal allait bouleverser la vie des oasis du Sahara et permettre d’accomplir de grands parcours d’une rive à l’autre du désert, soit à la recherche du pâturage soit pour assurer des relations commerciales entre l’Afrique du nord et le soudan. » (Maroc saharien des origines à 1670, Dr.Jacques-Meunier) 
Remarques et anecdotes, fruits de notre vie avec les dromadaires
Le dromadaire est un animal du désert chaud, il peut donc rester longtemps sans eau (tout le mode le sait) jusqu’à plus de six semaines (un nomade une fois m’a dit jusqu’à 3 mois !) surtout quand il se nourrit de l’herbe verte. En général, le dromadaire aime sa liberté, s’il s’échappe il ne revient jamais, ce qui explique que vous verrez les chameliers les entraver pour la nuit, ne soyez pas triste pour eux, sinon vous risqueriez le lendemain de repartir avec les matelas, la tente… sur le dos ! Il a du caractère, il ne se laisse pas maltraiter, ni même caresser  très longtemps…. et il a également une excellente mémoire, il peut se rappeler des chemins, des points d’eau, reconnaitre les dromadaires et les personnes qu’il a l’habitude de voir. Il garder rancune et peut se venger de son maître qui le traite toujours mal ou d’un dromadaire qui était une fois plus fort et le mordait.

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